Test d’Assassin’s Creed IV – Black Flag sur PS4

Test d'Assassin's Creed IV - Black Flag sur PS4

J’étais parti pour vous écrire un test rapide d’Assassin’s Creed IV – Black Flag sur PS4 vu qu’il est sorti il y a pas mal de temps déjà mais après 30 minutes d’écriture, je me suis retrouvé avec déjà plus de 600 mots.

Déception quand tu nous tiens

Je suis un grand fan de la saga Assassin’s Creed mais elle m’avait lassée avec l’intrigue vraiment naze d’Assassin’s Creed Revelations (j’ai fais les 3/4 du jeu mais ça devient une épreuve de continuer). L’histoire du 3ème volet ne m’intéressant pas du tout (les États-Unis, géniale… alors qu’il y a tant d’autres pays et grandes époques à traverser), je l’avais alors zappé et surtout j’avais commencé à me faire à l’idée que cette saga était sur le déclin. Quand Black Flag a été annoncé, il ne m’a pas du tout attiré avec ses batailles navales que j’imaginais (à tort) comme de la simulation et je m’était résigné à ne pas l’acheter et à déclarer la saga Assassin’s Creed comme finie pour moi. Mais quand j’ai obtenu la PS4, j’ai eu la possibilité de tester Assassin’s Creed IV et la… la magie a opéré à nouveau.

La classe d’Ubisoft dans le traitement de l’histoire

Le héros de ce nouvel opus est Edward Kenway, un fermier pauvre et alcoolique, avide de se remplir les poches, qui décide de partir loin de sa femme pendant quelques années pour devenir pirate et amasser de l’argent. Edward est aussi le père d’Haytham Kenway et donc le grand père de Connor Kenway, le héros du 3 (vous suivez toujours ?). Edward devient assassin en volant le costume sur le corps d’un assassin qu’il a tué (Duncan Walpole), espérant se faire de l’argent grâce à ça. La je me suis dis, c’est quoi ce minable, ce n’est même pas un vrai assassin… Mais au fur et à mesure que l’aventure avance, on en apprend plus sur Edward, sur son caractère et on commence à se dire qu’il n’est pas si mal comme héros et on commence à le trouver bien sympa. En plus, il possède le dont des assassins, ce qui facilitera le port de son costume.

Plus j’ai avancé dans le scénario et plus cet univers m’a intrigué, au point de commencer à faire des recherches sur internet concernant cette époque, les grands pirates qu’on rencontre, les bateaux qui apparaissent dans le jeu ect… Et force est de constater qu’Ubisoft manie toujours aussi bien l’histoire car l’âge d’or de la piraterie est formidablement bien mise en scène ici. Edward est inséré avec brio dans la vraie histoire de l’âge d’or de la piraterie et les détails de cette histoire sont superbement respectés. Ubisoft a quand même pris quelques libertés à certains moments histoire d’y ajouter les Assassins et de clôturer le jeu mais franchement, j’ai trouvé l’histoire captivante du début à la fin avec une mention spéciale pour Barbe Noire, un personnage  avec un caractère très fort qui avait bien compris la force de l’image (On ne voit clairement dans le jeu dans le passage ou Stede Bonnet est sur le Queen’s Anne Revenge).

Vis ma vie de pirate

La première surprise si comme moi vous n’avez pas fini le 3, c’est que dans le présent on ne retrouve pas Desmond Miles comme dans les précédents volet. Si vous avez fini le 3, vous savez déjà pourquoi sinon vous comprendrez pas trop loin après le début du jeu (plus d’info ici pour tout savoir directement). Exit Abstergo Industries et bonjour Abstergo Entertainment qui est une boite de jeux vidéo qui utilise ses employés pour exploiter des mémoires génétiques tirées d’échantillons d’adn afin de créer un jeu vidéo le plus réaliste possible. Évidemment, vous vous doutez que les Templiers sont toujours derrière tout ça et que le but premier n’est pas le jeu vidéo. Les passages Abstergo Entertainment sont en vue subjective et, je peux déjà vous le dire, vous n’aurez jamais aucun détails sur votre personnage dans le présent, vous ne saurez pas qui il est, son nom, son prénom, rien, que dalle.

Une histoire absolument magnifique

Graphiquement, le jeu est juste magnifique. Les décors fourmillent de détails en tout genre, la nature est vivante, les couchers de soleils sont à tomber et je n’avais encore jamais vu une mer aussi bien faite. Le jeu est tellement beau que j’use et abuse du bouton Share de la PS4 pour partager avec vous sur Twitter les différentes captures des couchers de soleil et autres pleines lune sur la mer. La différence entre PS3 et PS4 est minime mais elle existe bel et bien. Une pluie plus marquée, des ombres bien plus nettes, des détails supplémentaires à droite et à gauche et un jeu plus net en général. Rien de révolutionnaire en soit mais c’est quand même super joli. Evidemment, c’est un Assassin’s Creed, il est donc truffé de bug graphique en tout genre mais rien qui puisse gêner le jeu.

Un gameplay revu et nerveux

Côté gameplay, comme j’avais fais l’impasse sur Assassin’s Creed 3, j’ai découvert un gameplay magnifiquement mis à jour depuis Assassin’s Creed Revelations. Edward est plus dynamique et habile que jamais, les combats ont gagné en nervosité, en simplicité et on se surprend des fois à admirer les parades de Kenway lorsque 2 personnes l’attaque en même temps ou lorsqu’il prend quelqu’un comme bouclier humain.
La navigation en bateau n’est pas en reste et elle est tout simplement géniale au point qu’on se met des fois à naviguer sur l’océan sans autre but que de trouver quelques Man O’ War de niveaux élevés à combattre. Une fois le bateau adverse quasiment détruit, il vous faudra l’aborder et atteindre certains buts bien précis pour finir l’abordage. Ces buts à atteindre sont différents selon le taille des bateaux. De quelques personnes à tuer, on peut rapidement en avoir 20 personnes à tuer, devoir détruire les stocks de poudre et monter en tout haut pour enlever le pavillon. Une fois le bateau adverse à genoux, vous avez le choix : Le couler et utiliser son bois pour réparer le Jack Daw (le bateau d’Edward) mais vous augmenterez votre indice de recherche (comme dans GTA), épargner l’équipage, ce qui vous fera baisser votre indice de recherche ou engager ce bateau dans votre flotte pour jouer en ligne. En cas d’indice de recherche trop élevé, ce n’est pas la police qui vous poursuivra mais les chasseurs de pirates.

Autre nouveauté, la cloche de plongé afin de visiter des épaves remplies de trésors. Malheureusement, je trouve ses passages plutôt ratés. Les requins vous attaque beaucoup trop et des fois, quand on nage dans des grottes, on peut vite perdre son orientation et ne plus savoir ou est le haut du bas. En plus le maniement d’Edward est assez chaotique. J’ai été content de voir que pour finir le jeu il n’y avait qu’une seule et unique phase de plongé obligatoire mais pour équiper le Jack Daw au maximum, il vous faudra trouver toutes les épaves et plonger pour récupérer les plans des dernières améliorations.
En grand fan d’infiltration que je suis, on retrouve ici aussi de nombreuses missions dans lesquelles il vaut mieux se faire tout petit et y aller façon Solid Snake en se cachant dans les buissons afin que les gardes ne fassent pas sonner les cloches d’alerte, signe d’une arrivé de rend fort qui vous obligerait à courir loin, très loin.

Une bande son magnifique

La musique est somptueuse, surement l’une des meilleures que j’ai pu entendre dans un jeu vidéo. Elle colle parfaitement à l’action et quand vous l’entendez, même les yeux bandés, vous savez que c’est un jeu de pirates. Les voix ne sont pas en reste et sont superbes pour tout le monde, personnages principaux comme personnages secondaire. Même les matelots ont leur mots à dire et ils parlent très souvent, commentant ce qu’ils voient (une ile, un Man O War…), ce qu’Edward fait (le capitaine se sel la couenne, le capitaine à la mer…) et, le meilleur pour la fin, les chants de pirates. Car oui, comme les pirates le faisaient dans la réalité pour faire passer le temps lors de leurs travaux sur le bateaux, les matelots chantent en coeur (petit exemple) et c’est ce genre de truc qui donne une vrai vie au jeu et une ambiance unique.
Lorsque vous commencez à attaquer un bateau, une musique entrainante se met en marche, accompagnant bien les actions du Jack Daw. Le tout est accompagné des commentaires d’Edward, de son second Adewale et des autres pirates (manque de poudre à l’avant par exemple). Puis vient le début de l’abordage, avec une musique plus calme, pendant laquelle vous pouvez aller prendre un canon sur pivot pour commencer à faire le ménage sur le pont du bateau ennemis le temps qu’il soit amarré à votre bateau avec vos pirates qui commentent ce qu’ils vont faire (mention spécial à « oh le joli la il est pour moi, coucou mon mignon » d’un pirate à propos d’un des militaires adverses). Une fois sur le bateau, une dernière musique, différente elle aussi, qui colle bien à l’action afin de finir l’abordage.

Quoi ?? Un bug dans un Assassin’s Creed ?

Tout n’est clairement pas rose. Les gardes sont bêtes comme leurs pieds. Ils vous voient au loin très clairement, au point de venir voir ou vous êtes, ne vous trouve pas et retournent faire leur ronde, tranquille, comme si ils n’avaient vu personne dans un pur style Cité de la peur (rappelez vous « il ne peut plus rien nous arriver d’affreux maintenant »). En parlant de rondes, elles suivent toujours un pattern bien défini et la ronde ne change jamais, même si un garde vient voir quelque chose de suspect, il reviendra toujours à sa ronde initiale.
La maniabilité a toujours des petits problèmes, comme dans tous les épisodes de la saga, c’est à se demander si ça sera arrangé une jour. Edward est un assassin très physique, capable de sauter du haut d’une église, d’aborder un bateau le plus simplement du monde en tuant tout seul un équipage entier mais il se retrouve coincé des fois par un simple poteau de 10 pixels de large ou par une bordure de 5 pixels de haut. Marrant à lire, ça l’est beaucoup moins quand on rate une mission dans laquelle on poursuit quelqu’un à cause d’une #$*=;! de bordure de pierre de 5 pixels de haut.

Une très très longue aventure

Le jeu se termine en à peu près 25h avec environ 50% de synchronisation si on ne fait rien à côté. Perso, j’ai terminé dans un premier temps les missions scénario et ensuite je suis passé au très très nombreux à côté : Missions d’assassin, missions navales, stèles mayas, pêche au gros (baleines, orques, requins), chasse, forts à conquérir, tenue à fabriquer, amélioration du Jack Daw, battre les 4 navires légendaires (ce qui vous obligera à améliorer le Jack Daw quasiment au maximum), piller les entrepôts, trouver tous les chants de pirates, trouver toutes les cartes aux trésors… La map est absolument gigantesque. Et je ne vous parle pas du mode multijoueur toujours aussi bon mais qui est malheureusement obligatoire pour décrocher le trophée platine.

Assassin’s Creed IV sur PS VITA ?

PS4 oblige, ce Assassin’s Creed IV – Black Flag est jouable en remote play et ça fonctionne toujours aussi bien. Les boutons sont bien réparti et l’écran tactile est mis à contribution pour pas mal de chose (carte, action). C’est toujours aussi agréable de jouer à la PS4 bien au chaud dans son lit pendant que la télé est occupée.

Je suis un pirate !

Vous l’aurez compris en lisant ce test, je suis totalement sous le charme d’Assassin’s Creed IV. Un jeu que je n’attendais pas et que j’ai pris en pleine face, une énormissime surprise qui me fait me dire que je ne joue pas au pirate, je suis un pirate ! Pour dire à quel point ce jeu m’a plus, il m’a donné envie de commencer Assassin’s Creed 3 pour en apprendre plus sur Haytam, le fil d’Edward Kenway, ainsi que sur Connor. Mais une chose est sur, ne ratez pas ce jeu et ne ratez pas cette magnifique saga, vous passeriez à côté d’un des plus grand monument du jeux vidéo. Ce jeu est entré dans mon top 5 des meilleurs jeux de tous les temps, rien que ça.

Ma note : 9,5/10
 

J’aime :
– Le scénario
– La musique, les voix
– Les attaques de bateaux
– Le gameplay
– Les graphismes cartes postales
– Les missions annexes
– Barbe noire
– Les 4 navires de légendes, un vrai défis
– Mon amour pour Assassin’s Creed est de retour
– La durée de vie gigantesque…

J’aime pas :
– … qui ne sera jamais assez gigantesque

– Se retrouver bloquer par un poteau en plein course
– Je l’ai fini 🙁

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