Test Killzone Mercenary sur PS VITA

Test Killzone Mercenary sur PS VITA

On attendait Killzone Mercenary sur PS VITA depuis un moment déjà et heureusement pour nous, il arrive dans une forme assez impressionnante et sort les tripes d’une PS VITA qui montre ce qu’elle est capable de faire et ça fait mal !

Une histoire connue… Ou pas

Killzone Mercenary se passe bien évidemment dans l’univers de Killzone, un univers ravagé par une guerre entre l’ISA et les Helghasts. Ce coup ci, vous ne ferez pas parti de l’ISA mais vous serez un mercenaire offrant ses services au plus offrant. Sans trop spoiler, vous en découvrirez un peu plus l’ISA, sur son « côté obscure » et vous découvrirez que l’ISA ne sera pas votre seul employeur… Je vous laisse imaginer 😉

Une histoire qui en met plein la tronche

Ne tournons pas autour du pot, graphiquement Killzone Mercenary est à tomber par terre, une vraie démo technique pour la PS VITA. Le jeu est magnifique, on se croirait clairement sur PS3 (graphiquement, je dirai qu’on est entre Killzone 2 et 3). Certaines (rares) textures sont bien laides (les barils qu’on peut faire exploser par exemple) mais le reste du jeu est d’une beauté assez hallucinante pour un jeu sur console portable. Le jeu bouge bien, le framerate ne baisse que très rarement et les rares cinématique sont impressionnantes. Tout ce qui fait le charmes des Killzone est la, vous ne serez pas dépaysé !

Une histoire de gameplay adapté

On ne joue pas sur PS VITA comme on joue sur PS3 (il manque quelques boutons quand même) donc qui dit version PS VITA, dit un gameplay adapté. Le pavé tactile arrière vous servira à courrir en le tapotant 2 fois de suite (bon ok, quand on a pas l’habitude, on se met souvent à courir sans le vouloir). Le combat au corps à corps est entièrement tactile avec des QTE, les mouvements à effectuer s’affichant sur l’écran sous forme de flèches qu’il vous faudra reproduire du doigt. L’option qui tue est, selon moi, l’option pour affiner la visé grâce au gyroscope. À la manière d’un Uncharted Golden Abyss, une fois en mode visé, vous pourrez déplacer la console autour de vous pour affiner votre visé. Magique, vous deviendrez le roi du headshot, ceux-ci devenant très très simple à faire (comme dans Uncharted) et vous serez gratifié d’un petit son spécial à chaque headshot, de quoi vous prendre pour un véritable sniper. Attention toute fois, cette visé n’est pas activée par défaut et vous devrait aller faire un tour dans les options pour l’activer.
Histoire de varier un peu plus le gameplay, vous aurez par moment quelques petites scènes de hack (oui parce que le mercenaire est forcément un hacker né). Le gameplay, tout bête, vous demandera de supprimer des formes au centre de l’écran en tapotant sur plusieurs formes sur les côtés afin de les remplir. Un peu de finesse dans un monde de brutasses.

Une histoire d’argent et d’arme unique

Gros changement dans la gestion des armes ! Alors qu’avant vous pouviez récupérer par terre les armes de vos ennemis morts, maintenant vous ne pourrez ramasser que les munitions. Et ça, on peut dire que ça change pas mal la donne par rapport aux autres Killzone ou il était assez simple d’adapter votre armes aux ennemis en face de vous. Maintenant pour changer d’armes, vous devrez trouver un coffre (ils sont disséminés un peu partout dans les niveaux) qui vous permettra d’utiliser votre argent fraichement gagné (en abatant des adversaires ect..) pour acheter des armes, des grenades, de stocker vos armes déjà achetées… Les coffres sont bien disposés dans les niveaux et généralement, si par exemple vous devez prendre un fusil de sniper pour passer un endroit délicat avec des helghasts snipers, vous pouvez être certains qu’un autre coffre ne sera pas très loin après ce passage historie de pouvoir changer d’armes. Les coffres se localisent très facilement sur votre carte grâce à leurs petites icônes jaune en forme de smiley 🙂

Une histoire de gros barbu avec une grosse voix

La bande son est impeccable. Les musiques collent bien à l’action sans être trop gênante, les bruitages font leur boulot (« pan pan, bwah t’es mort », on est dans un FPS…) et, comme d’habitude dans les Killzone, les voix sont en français. Oui on est pas dans GTA V avec ses voix en VO ici monsieur (bon ok, il y a un petit peu moins de texte dans ce Killzone Mercenary que dans GTA v 🙂 ). Le jeu d’acteur est comme dans les précédents opus de la série, dans le style film de SF américain.

Une histoire de rejouabilité

Si vous y allez en mode bourrin, du genre je cours, je tue tout le monde, en ligne droite sans chercher à trouver tous les secrets, il vous faudra entre 4 et 5h de jeu pour voir le (minable) boss de fin. Mais l’intérêt de ce Killzone Mercenary est qu’on peut aborder les missions de plusieurs façon différentes. Suivant la façon dont vous finirez le niveau, vous pourrez débloquer plusieurs mode (Précision, Infiltration et Démolition). Comptez en plus de ça que dans chaque niveau, vous devrez hacker plusieurs terminaux (bien cachés) et mener des interrogatoires musclés pour soutirer des informations, la durée de vie devient plus conséquente.

Une histoire à plusieurs

Killzone Mercenary arrive aussi avec un mode multijoueur qui reprend le principe de l’argent pour acheter des armes. 3 modes de jeux sont au rendez vous. Mercenaire, Zone de guerre et Guérilla. Mercenaire et Guérilla sont les classiques deathmatch et team deathmatch. Zone de guerre quand à lui reprend le gameplay du jeu solo mais en multi. Tuer, interroger ou hacker, telles seront vos missions. Si vous êtes fan de FPS en ligne, vous en aurez pour un petit moment.

Une histoire de conclusion

Avec sa réalisation énormissime, Killzone Mercenary démontre que la PS VITA en a largement sous le capot. Ajoutez à cela qu’il est fun à jouer. Le seul petit bémol sera peut être une durée de vie un peu faiblarde si la rejouabilité ne vous intéresse pas. Pour la petite infos, j’ai fini ce Killzone pendant un très long voyage en voiture et souvent je me suis dis « putain, quel pied de jouer à Killzone de cette qualité sur portable ».

Ma note : 8,5/10

J’aime bien :
– La réalisation
– Un killzone dans la poche
– La maniabilité exemplaire pour un FPS console
– La rejouabilité intéressante
– Le coté infiltration

J’aime pas :
– Durée de vie réduite
– Surtout si vous vous foutez de la rejouabilité
– Rare baisse de frame rate

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