Test de Knack sur PS4

Knack sur PS4 était annoncé depuis un moment via un paquet d’images et de vidéos. Il était attendu par certains mais il a surtout été descendu par beaucoup de gens à sa sortie. Alors, rattage, bon jeu, hit de l’année ?
Une histoire de Knackie
L’histoire de Knack prend place dans un monde futuriste dans lequel les reliques, une espèce de source d’énergie, prennent une place très importante dans la vie des êtres humains. Ce sont des pierres qui sont partout, dans les voitures, les aspirateurs ect… Mais les humains sont en guerre avec les gobelins, une espèce primitive qui d’un coup, se retrouve armée de véhicules et d’armes perfectionnés. Il va falloir élucider tout ça. Pour vous aider dans votre quête, vous serez aux commandes de Knack (Oui oui, comme les saucisses, ahhh magie de l’internationalisation). En France, tout le monde se moque de ce nom mais il faut le prononcer « Nack » et non pas « Knack ». Voila qui change tout…
Une histoire enfantine
Les graphismes sont mignons et colorés. Bon, on est clairement pas dans la même classe qu’un blockbuster comme Killzone ou Uncharted mais il n’y a pas besoin de plus pour ce jeu. Ça ne bug pas, c’est beau, la direction artistique est bonne, les personnages bien fait. Il n’y a pas de problème de camera (car elles sont fixes ah ah). Le personnage de Knack est marrant graphiquement mais vue de prêt, il peut faire peur aux plus jeunes enfants (comme mon fils).
Une histoire de reliques
Knack est un espèce de Golem, qui est constitué de relique. Il peut absorber d’autres reliques et ainsi grossir et devenir bien plus fort (mais plus lent).
Il peut, quand il en a besoin, relâcher des reliques pour retrouver sa taille normale pour passer dans un tout petit passage. La palette de coups de base de Knack n’est pas très fournie, il cogne comme un bourrin, il peut sauter (double saut même) et frapper en l’air avec un auto lock bien pratique pour attaquer directement sur l’ennemis. Le stick droite sert pour l’esquive. Pas très utile dans les combats de bases, l’esquive se révèle importante quand vous vous mangez un combo ou que l’ennemis va vous tirer dessus avec une issue fatale. Dans ces cas la, on a le droit à un petit bullet time pour vous permettre d’esquiver avec l’icône du stick qui s’affiche à l’écran.
Outre les mouvements de base, Knack dispose d’attaques spéciales. Plusieurs jauges se remplissent au fur et à mesure que vous ramassez des cristaux jaunes dans l’aventure. Une fois l’une des jauges remplie, vous n’avez plus qu’a appuyer sur une touche pour activer l’utilisation des attaques spéciales et choisir votre attaque parmis les attaques disponibles. Au programme tempête de reliques (bien pratique quand il y a beaucoup d’ennemis), tire à distance (pratique avec les ennemis haut perchés) ect…
Dernière capacité de Knack, en plus d’absorber des reliques, Knack peut absorber des éléments comme de la glace, du bois, du fer ou un autre élément dont j’ai oublié le nom qui vous permet de devenir invisible au yeux des lasers. Chaque éléments a ses points forts et ses points faibles. Ainsi la glace fond au soleil (donc nickel quand vous être dans une grotte mais dès que vous en sortez il faudra faire vite), le bois brule et le métal est attiré par les aimants.
Une fois que Knack est gavé de relique et qu’il atteint sa forme la plus grosse, ça devient vraiment marrant à jouer. Il n’y a plus de place pour la finesse, Knack est aussi bourrin qu’il est énorme. Il soulève les tanks et les projette sur les autres ennemis présents, il peut défoncer les murs, les tours, il frappe comme un bourins des adversaires aussi gros que lui.
Une histoire de personnes qui râlent
Quand Knack est sorti, je n’ai lu aucun test, j’ai juste vu les notes assassines (‘s creed.. hum bon ok faut que j’aille me coucher), voyant tout le monde cracher sur le jeu car il n’avait pas l’envergure d’un gros titre (pas besoin d’être un gros titre pour être agréable à jouer) et que son gameplay était trop simple. Gameplay simple ? En même temps, on est pas dans Black Flag. On a un jeu de plateforme/beat them all/action donc le gameplay est plus simple qu’un jeu à monde ouvert ou on peut faire tout et n’importe quoi. Il faut aussi prendre en compte que le publique visé par Knack n’est pas le même que celui d’un blockbuster bien plus mature. Une grosse critique aussi concernait le déroulement du jeu, dans un couloir, on avance, on tape, on avance, on tape. Dans une moindre mesure, c’est le même principe qu’un God of War (ne vous enflammez pas, j’ai dis dans une moindre mesure :D). On a pas toujours besoin d’un jeu avec une énorme liberté. Ici on est guidé et encore une fois, le publique visé ne sera pas dérangé par ça.
Une histoire de défauts
Knack est loin d’être un jeu sans défaut. La difficulté est parfois mal dosée. En pleine bagarre, on se fait tuer par des coups qui d’habitude ne vous tue pas et vous ne savez pas pourquoi. Les points de sauvegardes sont parfois mal placés et lorsque vous mourrez accidentellement, vous devez parfois vous retaper un gros morceau du niveau. Mais je n’ai franchement pas trouvé de défauts qui auraient nécessités un lynchage sur la place publique comme il y a eu à la sortie de Knack.
Une histoire de 12 heures
La durée de vie de Knack est honnéte, à savoir 12h. Ajoutez à cela la recherche des éléments cachés dans les décors (des murs à exploser pour atteindre des coffres) et un mode 2 joueurs en local avec un personnage apparemment invincible pour le 2ème joueur (je n’ai pas pu tester cette fonctionnalité).
Une histoire de conclusion
Perso, Knack m’a bien plus et je passe de bons moments quand j’y joue, seul ou avec mon fils de 3 ans. Le gameplay est simple et agréable, parfait quand on a pas envie de se prendre la tête avec un jeu plus complexe. Bref, je vous le recommande.
Ma note : 7/10
J’aime :
– Kanck
– Gameplay simple
– Game design sympa
J’aime pas :
– Les sauvegardes parfois mal placées
– Les morts des fois injustifiées
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