Les choses à retenir : – l’annulation du projet agent a été due à des difficultés créatives – l’espionnage ne fonctionne pas bien dans les jeux à monde ouvert – gta est ancré dans une culture spécifique, surtout aux usa – la disponibilité des armes influence le choix des territoires pour gta – les personnages de gta reflètent une satire sociale
Dan Houser s’exprime sur l’annulation de « Agent » et l’absence de GTA en dehors des États-Unis
Dans une interview accordée à la chaîne YouTube de Lex Fridman, Dan Houser, l’un des fondateurs de Rockstar, a clarifié deux sujets qui suscitent beaucoup d’intérêt : l’abandon du projet « Agent », une exclusivité prévue pour la PS3, et le fait que les jeux GTA ne se déroulent pas en dehors des États-Unis, excepté pour l’extension indépendante « London ».
En ce qui concerne « Agent », Dan Houser révèle que le projet a été peaufiné à travers cinq prototypes. L’équipe avait du mal à trouver le concept décisif. À un moment donné, ils ont même envisagé d’abandonner le cadre de la Guerre Froide pour adopter une approche plus contemporaine. Bien que l’espionnage devait rester au cœur du jeu, il s’est avéré que ce thème était peu compatible avec les mécanismes des jeux en monde ouvert. Le rythme effréné imposé par les missions répétées ne permet pas aux joueurs de savourer pleinement un univers où ils pourraient explorer librement entre chaque mission. Cela explique pourquoi jouer le rôle d’un criminel fonctionne si bien : dans cet univers, personne ne dicte vos actions.
Pour ce qui est de GTA se concentrant sur un seul territoire — notamment trois villes précises — Dan Houser confirme qu’il s’agit principalement d’une question culturelle. D’autres membres de son équipe avaient précédemment mentionné leurs connaissances restreintes sur d’autres pays. De plus, dans GTA, la présence d’armes joue un rôle crucial dans le gameplay ; il est donc plus facile d’intégrer cet élément dans un pays où leur vente est légale. Cela permet également de créer des personnages hauts en couleur qui illustrent parfaitement la folie propre à certaines facettes de la société et contribuent ainsi à sa satire.
Il convient cependant de noter qu’il y a aussi quelques caractères excentriques chez nous !
Dan Houser met le doigt sur un point essentiel : sans liberté de mouvement entre missions dans un open world, ça sonne faux!
Pourquoi agents alors qu’ils aurait pu faire GTA Paris ? Imaginez les courses poursuites sur les Champs-Élysées ! Ça aurait déchiré!