Nintendo et le flou autour des jeux F2P sur Switch 2


Les choses à retenir :
– Nintendo refuse de fournir des kits de développement aux développeurs F2P.
– UFL, un jeu F2P, cherche à s’étendre sur Switch 2.
– Actuellement, seuls Fortnite et Apex Legends sont disponibles en F2P sur Switch 2.
– Plusieurs jeux populaires manquent à l’appel sur la console.
– Des enjeux financiers existent pour Nintendo avec les micro-transactions.


**Switch 2 : Nintendo néglige-t-il délibérément les développeurs F2P ?**

Lorsque l’on évoque le football sur consoles, les esprits se tournent inévitablement vers EA Sports FC, tandis qu’eFootball s’adresse à une audience plus réduite. Mais il y a également UFL, un jeu free-to-play qui a su se faire une place dans le cœur de sa communauté depuis plus d’un an sur PS5 et Xbox Series X/S, avec une version PC prévue pour la fin d’année. Au total, environ 3 millions de joueurs ont testé ce titre.

Nintendo et le flou autour des jeux F2P sur Switch 2
Eugene Nashilov, le PDG de Strikerz, a été récemment interrogé par le site Football Gaming Zone concernant l’éventualité d’élargir son public grâce à une adaptation pour la Switch 2. Il s’est montré optimiste en affirmant que son jeu arrivera sur la console de Nintendo. Cependant, cette adaptation tarde à se concrétiser car Nintendo n’a pas encore fourni de kits de développement aux équipes travaillant sur les jeux free-to-play.

Nintendo et le flou autour des jeux F2P sur Switch 2
Cette situation semble être un phénomène mondial et impacte donc fortement la disponibilité des jeux F2P sur Switch 2. Actuellement, après trois mois depuis son lancement, les seuls titres gratuits disponibles (mis à part ceux rétrocompatibles) sont Fortnite et Apex Legends. D’autres grands noms tels que Rocket League, Fall Guys ou Paladins manquent toujours à l’appel.

Il est légitime de se demander pourquoi Nintendo hésite tant à permettre aux développeurs d’accéder aux outils nécessaires pour créer des versions adaptées de leurs jeux gratuits. Surtout quand on sait que les royalties générées par les micro-transactions pourraient potentiellement dépasser celles des jeux premium

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