DriveClub devait arriver en même temps que la Playstation 4, Sony en était sur au point de l’imprimer sur l’arrière des boites de la PS4. Manque de bol i la été retardé et il est arrivé avec 1 an de retard car ils ont voulu le peaufiner…
Objectifs et challenges
Sur le principe, DriveClub s’apparente à un jeu sur iPhone type Asphalte 8 (dans son fonctionnement je vous rassure, la comparaison s’arrête heureusement la). En gros, pour chaque course vous avez plusieurs objectifs à accomplir pour gagner des étoiles. Suivant le nombre d’étoiles en votre possession, vous débloquerez de nouvelles courses à faire.
Certaines courses sont des courses normales vous demandant de faire x tours d’un circuit. D’autre courses se feront sur un long trajet d’un point A à un point B. Ici pas d’indication du nombre de tour mais un pourcentage de votre avancé dans le trajet.Dans ces 2 modes, vous aurez plusieurs objectifs par course comme finir dans le top 3, faire un certain temps au tour, atteindre une vitesse X ou encore battre un score lors d’un drift challenge ou d’un challenge de trajectoire.
Vous aurez aussi le droit à des courses en mode time trial dans lequel vous vous battrez contre 3 fantômes afin de faire des records du tour ou tout simplement des drift-challenges dans lesquels il vous faudra battre des scores de dérapages pour obtenir vos étoiles.
On a donc pas de mode carrière façon Gran Turismo avec des permis à passer, en commençant avec une petite voiture qu’on améliore petit à petit. Non, d’ailleurs on ne peut pas améliorer ses voitures du tout comme ça c’est réglé. Le must pour moi aurait été un mode carrière dans lequel on ajoute ce genre de challenges.
Graphiquement magnifique
Graphiquement, DriveClub est vraiment superbe, la PS4 fait encore une fois un superbe travail. Les voitures sont très bien modélisées, les intérieurs sont réalistes et les décors sont vraiment splendides.
Le côté des circuits manque de vie. Des fois on a de petites animations mais c’est vraiment mort en règle générale. L’environnement des circuits est assez varié mais on regrettera les circuits se situant dans les milieux désertiques. Je sais bien qu’on ne passe pas son temps à regarder sur les côtés dans un jeu de course mais ça a quand même une petite importance sinon autant retourner sur un Daytona USA ou un Sega Rally.
L’animation n’est pas en reste, on voit clairement quand on change de classe de voiture. En roulant pour la première fois avec une super-car, vous verrez que le jeu peu aller vite, très vite.
Côté dégâts sur les voitures, c’est très light. Des éraflures mais vous ne perdrez jamais le pare-choc, même après un gros choc. Et le peu de dégâts que vous pourrez avoir sur votre voiture n’affectera pas votre voiture, ça sera juste graphique.
Il ne fait pas toujours beau dans DriveClub et tant mieux, car la beauté du jeu s’en trouve encore multiplié. Jamais, et je dis bien jamais, la pluie n’a eu un rendu aussi beau. C’est tout simplement bluffant. La pluie ruisselle sur la voiture, des goutes apparaissent sur l’écran et les lumières apparaissant sur le circuit s’y reflètent de la plus magnifique des façon. Sans compter le passage à la sortie d’un tunnel qui est splendide en vous éblouissant. En Norvège, fini la pluie, vous aurez le droit à la neige. Comme la pluie, la neige est magnifiquement rendu et si vous courrez par une nuit d’orage avec de la neige, vous n’y verrez pas grand chose mais chaque éclair illuminera les décors aux alentours de la plus belle des façon.
Je trouvais déjà DriveClub beau mais la pluie et la neige augmente encore cette beauté visuelle qui reste pour moi sans égale à l’heure actuelle.
Un gameplay hybride
Le gameplay par contre est vraiment LE truc qui me gène dans ce jeu. Aucun choix n’a été fait par les développeurs pour partir sur une simulation ou sur un jeu arcade. Au final on a un hybride de tout ça et c’est perturbant pour moi car j’aime ces 2 types de gameplay mais pas les 2 mixés. Quand vous arrivez trop vite sur un virage par exemple, pourquoi freiner ? Ralentissez un peu en tournant à fond le volant, vous rebondirez sur un mur et ne perdrez pas énormément de vitesse ou si vous avez des adversaires présent dans ce virage, servez vous en. Au pire vous aurez un petite pénalité moteur pendant quelques secondes mais rien de trop pénalisant et souvent vous pourrez même gagner du temps.
Autre problème dans le gameplay : les murs invisibles. Imaginez, vous êtes en descente et vous arrivez sur un léger virage en S avec de l’herbe au milieu mais vous oubliez de freiner et arrivez dessus de façon bien trop rapide. Autant couper le virage, surtout pour passer sur de l’herbe. Et bien non car en 2015, certains développeurs pensent encore à mettre des murs invisibles dans ces endroits et ça peut ruiner votre course. Pareil pour certains circuits, vous trouverez de grandes étendues d’herbe ou de neige sur les côtés du circuit et bien si jamais vous dérapez trop, vous vous dites que ce n’est pas grave, que vous allez prendre le virage très large et vous pourrez récupérer la voiture dans l’herbe et la BIM, mur invisible.
Les dérapages étaient très compliqués à sortir quand le jeu est sorti mais une mise à jour a heureusement réglé le problème car certains objectifs obligent à dépasser un score précis dans des drift-challenges .
On voit des différences de maniabilité entre les voitures (accélération, vitesse maxi, poids) mais je trouve les voitures de série pas très maniable. À l’inverse, j’ai découverts les super-cars et la le plaisir de conduite est tout autre. C’est surement due au fait que ce sont des voitures faites pour la course, du coup elles sont nettement plus maniables et plaisantes à conduire et autant je ne prenais quasiment pas de plaisir avec les voitures de série, autant j’en prend avec les super-cars.
La conduite sous la pluie est par contre un régal. Depuis la mise à jour, les voitures dérapent mieux mais ce n’est pas encore ce que j’attend d’un jeu de voiture. Par contre, une fois la piste détrempée, les voitures sont de vrais savonnettes et la, je prend beaucoup de plaisir car le gameplay me correspond bien mieux.
La conduite sous la neige est aussi plaisante mais par contre, sous une averse de neige et de nuit, le jeu est juste injouable. Avec une super-car à 280km/h, on ne voit déjà pas grand chose de nuit mais rajoutez la neige qui tombe et vous ne voyez qu’à 2m de distance à peine et la, bonjour les chocs dans les murs.
Le problème est qu’un bon gameplay doit être agréable partout pour pouvoir profiter entièrement du jeu, c’est ce point qui me bloque sur ce jeu.
Une IA à la ramasse
L’IA du jeu est ratée, y a pas d’autres mots. Les adversaires vous rentre dedans et vous envoient dans le décors sans ce soucier de rien car ils suivent leur trajectoire. Il n’est pas rare de rater un objectif à cause de l’IA qui vous envoie dans les choux dans le dernier virage. Le genre de truc rageant qui vous fait éteindre la console direct.
Le niveau des adversaires se base sur le votre. Si vous êtes mauvais, ils vous attendront. Si vous êtes bon, ils iront vite… très vite… des fois vous mettrons une raclé en ligne droite avec la même voiture que vous et c’est rageant de voir une voiture identique à la votre vous mettre 4 secondes dans la vue en plein ligne droite. J’ai surtout vu ça dans les courses en time trial ou vous vous battez contre 3 fantômes afin de faire le meilleur temps.
Si un adversaire se fait trop pressant dans votre dos, vous avez 2 solutions :
– Vous faites en forte qu’il vous rentre dedans, par derrière. Lui perdra de la vitesse d’un coup pendant que vous vous en gagnerez.
– Laissez vous déborder par un côté et poussez le sur l’herbe. Au bout de quelques secondes il va piler d’un coup sec
Il y a mon avis…
Au final, je suis mitigé sur DriveClub. D’un côté la partie avec les voitures de série me laisse complètement de glace, alors que la partie avec les super-cars est vraiment agréable à jouer. J’aurai préféré prendre du plaisir avec toutes les parties du jeu et non juste 1 seul. Mon fils de 4 ans lui adore le jeu, lui qui adore les belles voitures et les jeux de courses, il est ravie de me regarder jouer.
Je n’ai pas testé le mode en ligne qui propose apparemment un grand un intérêt car ma connexion est tellement risible que ça serait injouable. En plus, le jeu en ligne ne m’intéresse pas plus que ça.
Ma note : 6/10
J’aime bien :
– Les graphismes
– La pluie
– La neige
– Les voitures superbes
– Les challenges intéressants
J’aime pas :
– Le gameplay des voitures de série
– Pas vraiment de carrière
– L’IA
…Et il y a les autres avis
Comme je ne suis pas du genre à être fermé à mon seul avis, j’ai longuement discuté de DriveClub avec un collègue qui l’a acheté, qui adore le jeu et qui pense l’inverse de moi, sur le gameplay par exemple, alors voici son avis :
Pour faire court,
Ce qui me plaît :
• Graphiquement réussi (il faut voir la pluie pour prendre une bonne baffe)
• Plaisir immédiat à mi-chemin entre l’arcade et la simulation par certains aspects
• Expérience en ligne intéressante au cœur du concept de de Drive Club
• Suivi permanent de Evolution Studio avec DLC (gratuits pour la plupart) et mise à jour graphique + replay etc. alors que rien ne les y oblige concernant ce dernier aspect.
La politique des dlc « vache à lait » de différents studios n’est heureusement pas celle d’Evolution Studio.
• Difficulté croissante en mode solo. Les derniers niveaux donnent du fil à retordre en je n’en suis pas au bout encore, il me reste quelques niveaux avant d’atteindre le niveau 50.
• Jeu en ligne stable et efficace malgré les débuts que nous connaissons tous, ce jeu se bonifie avec le temps et les différents forums de part le monde montrent à quel point il a su séduire une bonne partie des fans de jeu de course.
• Durée de vie illimité comme tous les jeux de caisses.Ce qui ne me plaît pas :
• L’absence de réalisme dans les chocs et d’impacts sur la conduite. C’est le fameux côté « arcade » !
• Les pseudos pilotes du jeu en ligne qui confondent stock-car et pilotage ( mais cela est récurrent dans les jeux de bagnole en ligne)
• L’absence de concurrence : c’est encore le seule jeu de pilotage en attendant mai avec Project Cars. Je mets The Crew et Need for speed dans des catégories à part selon moi.
• Je te rejoins dans le fait qu’un mode carrière aurait pu être intéressant mais je crois que le concept même de Drive Club se veut résolument tourné vers le mode en ligne et c’est comme cela qu’il faut l’envisager et pas autrement.Sa note : 7,5/10
Voilà rapido ce qui me semble juste sur le sujet. Ma note est de 7,5 car j’estime que ce jeu est perfectible et que nous risquons d’avoir encore des surprises avec ce jeu en mutation constante. Le Drive Club du lancement n’a rien à voir avec celui d’avril 2015 !
Comme quoi, les tests sont vraiment des avis subjectifs (peu importe ce que certains peuvent dire) et doivent vous aiguiller mais en aucun cas choisir pour vous. C’est comme pour The Order 1886, beaucoup de gens ont aimé et beaucoup de gens ont détesté. Si jamais vous n’êtes pas trop sur de votre coup, attendez la sortie de la version démo afin de vous faire un premier avis.
Très bon test , conforme en tout point avec ce que je pense de ce jeux.
Coucou,
Ça se voit que tu n’es pas un novice en matière de critique ! J’attendais ce jeu avec impatience, en pensant que ça serait le jeu de simulation de courses de voitures par excellence. Je dois avouer que je suis très déçu. Bel article, très bien écrit avec de belles photos !